Se faire suivre par les problèmes -terminé-

Séraphina sourit faiblement. Que la jeune fille désire gouter la chose la plus abjecte qu'elle pourrait jamais offrir mais elle avait appâté celle-ci en lui offrant la première après tout. S'approchant d'elle lentement, elle l'étreignit dans ses bras, nichant lentement son visage contre le sien. La peau de la jeune nécromancienne était incroyablement froide et elle frémit bien malgré elle au contact du corps de Safiya contre le sien. Une de ses larmes s'écrasa entre sa joue et celle de Safiya et lui murmura lentement à l'oreille.

- J'ignore si te donner se qui est à moi me fera perdre le poids qui m'écrase le cœur... mais je ne peut refuser à ta demande. Je t'offre une minute dans mon esprit. Soit forte et cette épreuve te grandira...

La lueur rouge nimba lentement les deux femme et un flow d'image, de douleur et de sentiments sordides traversa l'âme de l'une pour frôler l'âme de l'autre. Séraphina sentait ses forces lui manquer...

- Bienvenue dans mon cœur...

La jeune fille sentit alors son corps une lumière enveloppé son corps. Petit à petit, aujourd'hui, sa vie allait surement changer, surement. Pendant quelque secondes, les muscles de Safiya se réfractaire, son corps se mit à tremblé, ses poignets se fermait sous une pression incroyable et ses yeux s'agrandit avec le reflet de la peur qui s'y glissait à l'intérieur. Safiya commença à se débattre dans les bras de Séraphina lui donnant de petit coup de poing, faible humaine quelle était. Cette instant fût subjugué d'image maudite par le viol, la violence et des hommes barbares qui semblaient bien se foutre de sa gueule. Des douleurs à l'abdomen, au dos, à la figure et surtout entre ses deux jambes réveilla des cris de douleur, de crise et de tristesse. Jamais Safiya n'aurait cru vivre dans ses conditions, jamais elle n'avait goûté à la violence d'aussi près. Puis dès que la lumière fût cessé, les douleurs corporelles mit du temps à s'effacer ce qui fit perdre l'équilibre à la jeune fille. Sur le sol, on peu voir quelque taches de sang qui venait du corps de Safiya mais Séraphina ne peu capté d'où provenait ce liquide rouge. Reprenant lentement son respire, essoufflé, la jeune fille pleurait comme un enfant qu'on aurait battu, elle qui croyait comprendre les décisions de la jeune femme. Dans la respiration de la petite, un sifflotement dure semblait exercé un aspect presque dramatique à la scène. Cependant, la panique morale de cette expérience ne semblait pas savoir arrêté. Les yeux de Safiya ne semblait pas encore capté la réalité pas plus que l'instant, elle qui ne comprenait plus vraiment ou elle se trouvait. Elle avait encore mal et son corps céda lentement sous la pression. Elle s'écroula sur le sol emportant avec elle la femme qui la tenait. Toutes les visions de cauchemar semblait encore l'habiter mais sa vue semblait se stabilisé lentement pour donné un aspect calme à la salle dans lequel elle était. La crise de panique s'arrêta alors mais la jeune fille avait vécu un traumatisme très fort, elle qui n'était pas habituer à ce genre de chose, elle qui pensait toujours au positif dans la vie. Fixant le mur du fond, elle ne détourna plus le regard, ses lèvres tremblotante, incapable de prononcé quoi que ce sois.

Séraphina ferma les yeux lorsqu'elle invoqua son affliction. Tenant Safiya dans ses bras, tentant de se faire réconfortante, elle subit stoïquement la rafale de coup qu'elle lui porta durant ses convulsions. Quelques contusions n'était pas un grand mal pour elle comparé à se qu'elle vivait pour quelques instant. Tombant du lit sur le sol entrainé par sa jeune protégé, elle reste sur le sol, le visage perdu dans ses cheveux et ses ses sanglots. Attendant que le cœur et la respiration de Safiya se calme un peu, Séraphina lui murmura quelques mots à l'oreille.

- Me comprends-tu à présent de mépriser pareil raclure? À présent, aurais tu ouvert la gorge de l'ivrogne dans la ruelle il y a une heure après avoir gouté cette médecine?

Séraphina s'assied de nouveau sur son petit lit et aida Safiya à s'assoir à ses cotés. Sans vraiment parvenir à cacher sa faiblesse, Séraphina trembla de froid, fortement ébranlé par se qui venait d'arriver. au fond d'elle, elle venait de faire subir un châtiment à une personne qui ne l'avait pas mérité et celui-ci avait drainé toute ses forces, la rendant très vulnérable. Qu'ariverait t,il si une douzaine d'homme enfonceraient la prote en criant "mort à la sorcière" ... Séraphina se maudissait intérieurement d'avoir eu une tel compassion mais elle en avait sentit le besoins...

Safiya semblait un peu troublé, toujours incapable de parlé. Elle bougeait légèrement et sentit Séraphina l'aider à se levé. Elle poussa donc sur une de ses mains puis reprit l'équilibre sur ses pieds pour s'assoir bien vite sur le lit. Elle ne cessait de pleuré, de gindre sans réellement être apte à contrôlé ses sentiments. La jeune femme posa alors ses mains sur sa tête et ses coudes sur ses genou pour caché son visage si fin et délicat. Elle se demandait si cette expérience allait transformé sa moralité, son goût de vivre et comprit bien vite que ce n'était pas une si bonne idée de ressentir une telle douleur de vie. Elle tourna alors la tête vers Séraphina et la fixa droit dans les yeux un peu étonné.

-J'ai le coeur si lourd...

Tout était encré à un tel point quelle avait l'impression que c'était ses propres souvenirs. La douleur vint enfin à disparaitre, puis la jeune fille posa les yeux sur le sol pour voir le sang s'écouler. Se demandant alors d'où venait le sang, elle regarda son corps tremblotant et si fragile. Elle comprit assez vite d'où venait le sang, elle qui commençait à ressentir un malaise au niveau du ventre. Safiya ferma les yeux un moment, un peu bouleversé par cette journée et par cette rencontre plus que passionnante, mais valais t'il vraiment la peine de se faire mal pour les autres?

Séraphina berçait Safiya dans ses bras. Celle-ci encore traumatisé par cette petite tranche de mort n'avait pas eu le temps de digéré pareil horreur, la nécromancienne se contenta de la réconforter de son mieux. En elle, la petite brèche dans son cœur se colmatait... elle redevenait la nécromancienne qui rêvait d'un bain chaud, d'une coupe de vin ambré et d'un joli barde au luth endiablé. souriant tristement, elle murmura ses vers, entendue un soir dans une taverne de la bouche d'un barde sombre et mélancolique avec le quel elle avait échangé plus que des yeux doux...

Le Monstre est revenu
Il n'est pas vert, il n'est pas laid
Au contraire, quand déguisé
Se pare des atours du plaisir
Pour encore et toujours jouir

Le Monste est revenu
Il festoie de ma chair
Avance à découvert
Plus besoin de ruser
Il est si bien installé
Qu'il n'a plus à se cacher

Le Monstre est revenu
La patience est son atout
Il se gave jusqu'au bout
Se repet de ma fierté
Et de ce semblant de vie
Que j'ai cru avoir construit

Le Monstre est revenu
Mais il n'est jamais parti
Car il fait partie de moi
Le Monstre,en fait, c'est moi

Tenant toujours Safiya contre elle, elle continua de parler; Sa voie était neutre et sans passion; On aurait pu y voire de la cruauté comme de la bonté...

- Voie tu, le monde est mauvais ... tu est la seul preuve de bonté que j'ai vue depuis des lustres et, pour te préservé de la méchanceté, j'ai du être cruel et mauvaise moi aussi... aime tu la dualité de cette situation?

Spoiler:

Safiya ferma les yeux et écouta toutes les paroles quelle buvait comme de l'eau. C'était comme si chaque paroles atteignaient son cœur, Séraphina qui elle avait ouvert une brèche dans les idées de Safiya. Le monde était si méchant? La jeune fille s'en doutait mais ne l'avait osé se l'avouer. Elle repoussa Séraphina de manière impulsive puis elle mit sa main devant elle.

-Me préservé de quoi... ne t'approche pas!

Elle replia les mains sur son ventre le visage illuminé par des perles d'eau sur ses magnifiques joues.

-Je sais... que les gens sont méchant, mais toute ma vie, j'ai décidé de les ignorés et comme tous les autres, tu es pareil. Un soldat parmi tant d'autre, obliger de succombé à la violence, au mal.

Safiya lassa ses genou tombé sur le sol penchant la tête légèrement, elle faignant une douleur par le son de sa voix aigu. Elle gardait toujours du coins de l'oeil les gestes de la femme, puis comme dans une crise d'existence, elle cria fort.

-Vous êtes tous pareil, commun, nul...

Puis elle arrêta réalisant que ses mots dépassait peut-être ses pensés. Voilà, Safiya était aller beaucoup trop loin. Mais tant de gens la poussaient à devenir ce quelle ne voulait pas, tant de gens attendaient patiemment que cette petite tombe en crise et quelle découvre le plaisir du mal.

Séraphina subit de plein fouet la gifle verbale sans songer à tenter de l'esquiver ou d'y opposer quelconque forme de parade. Au fond, Safiya dans sa colère lui criait une part de vérité; Elle était ignoble... presque autant que ceux qui l'avait rendu ainsi. C'est justement pour cette raison que la colère commençait à remplacer l'étonnement et la compassion dans ses traits ciselés.

- J'ai offert et tu as accepté... vas tu en vouloir à tout les vignerons de la terre pour t'être saouler de vin durant une nuit, leurs mettant sur le dos ton mal de tête? De ta petite tour de princesse au fenêtre muré pour ne pas voir l'extérieur ... fenêtre que tu as muré toi-même pour ne pas voir la réalité de se monde, tu as maintenant vue et sentie se que le monde est réellement...

Tentant de se lever pour confronter Safiya, elle due se rasseoir prestement, les jambe privé de force. Se touchant le front de la main, elle constata que sa peau était bien plus froide qu'à l'habitude et que ses geste était malhabile. Elle comprit soudait que son affliction lui avait couter une somme considérable d'énergie et qu'elle as présent trop faible...

Elle leva la tête lentement, ses yeux fixa toujours devant elle jusqu'au visage de Séraphina. Elle ferma les yeux un moment puis les réouvrit avec un air très mal à l'aise. Mais elle soutenait le regard de Séraphina pour lui montré qu'elle aussi, elle avait du coeur au ventre.

-Tu as dit préservé pour être préservé de la méchanceté, tu devais être cruel toi même. Tu m'as piéger en m'offrant la chance de découvrir un côté mauvais de moi.. comment compte tu vraiment me préservé des pensés que tu as gravé dans mon esprit...

Safiya ne lâcha pas des yeux la jeune femme, le regard un peu perdu. La jeune fille blonde arrêta alors de pleuré, ses larmes devint à séché sur ses joues. Ses lèvres tremblaient légèrement laissant un goût presque amer à la situation.Puis elle remarqua que la jeune femme faiblissait et comme elle lui avait sauvé la vie, Safiya se leva et se dirigea vers sa chambre en claquant la porte. Un des seuls cadre sur le mur tomba sur le sol, se fracassant en petit morceau de verre. Puis plus rien, plus aucun son ne se fit entendre dans la salle. Safiya ne sortirait que le matin venu, calmé de cette rage noir qui semblait l'envahir. Elle avait bien compris que cette crise était mauvaise et pourrait l'amener toujours plus profond vers le mal. Se donnant alors un temps de réflexion, elle resta seul.

Séraphina sourit de voir Safiya quitté la pièce pour aller s'enfermer dans sa chambre. "La gamine réagit comme une enfants" se dit elle...

- Part te cacher la tête dans le sable comme tu l'as sans doute toujours fait jusqu'à maintenant... un jour, tu réalisera bien des choses mais se jours sera un jours trop tard je le crains tour toi. "Fontaine je ne boirez pas de ton eau" dise les bardes et les ménestrel; Tu as eu le choix de gouter à la mienne, à présent ne pleur pas ton mal de cœur pour avoir bue et ne vient plus me dire que je t'y aie forcé...

Tentant de se relever afin de marcher vers la porte et continuer sa triade, Séraphina fit 2 pas puis s'étala sur le sol de tout son long. Sonné par le contact brutal du bois sur son corps, elle rampa lentement sur le sol vers son petit lit sans parvenir à faire mieux que de rester sur le sol à son coté.

Prenant sa dague dans son fourreau le long de sa cuisse, dissimulé entre deux plies de sa jupe, elle la fit lentement glisser vers son cœur et la serra contre elle, tel une enfants qui s'apprêtait à dormir avec sa peluche. Un spectateur caché qui épierrait la scène pourrait presque voir de la passion dans ce geste tans l'objet semblait chère à la nécromancienne. Se sentant sombrer dans le sommeil, elle tenta de résister mais elle savait que ce n'était qu'une question de minute avant que son corps ivre de fatigue ne la lâche...

Durant la nuit, très tard, un homme entra dans la maison. En avançant d'un pas lent et décontracte, il remarqua la femme sur le sol. Il se pencha alors et passa alors sa mains dans ses cheveux. Il se leva et ouvrit la porte de la chambre ou était Safiya. Il la regarda un bon moment puis avança vers une pile de couverture pour en prendre une seul. L'homme alla lentement étalé la couverture sur l'invité qui dormait sur le sol. Quand il retourna dans la chambre, il ferma la porte. On ne peu entendre que quelque mot venant de Safiya qui n'avait sans doute pas réussit à dormir. Elle semblait être entrain de faire un crise d'angoisse, elle qui ne voulait plus que l'homme l'approche. Puis après un bon moment, elle se calma pour en reposant son corps sur son lit. L'homme ne dit que quelque mot qui la rassura à tout coup. Puis la pièce retomba dans un silence de mort, tout était bien trop calme.

(Désolé si ce n'est pas long...je sais pas si tu veux te réveillé la première???)

Séraphina dormait assez inconfortablement à même le plancher de latte de bois inégal et usé. Bercé par ses cauchemars, elle tentait de reposer son esprit et son corps fourbue ... en fait, elle tremblait de froids, agité de frisson due à sa faiblesse. Soudains, une main dans ses cheveux éveilla ses sens sans qu'elle ne bouge. si ses muscles lui aurait obéit comme à l'habitude, le ou la personne se serait sans le moindre doute retrouvé face à une dague menaçante....

Sentant quelque chose la draper, elle due se convaincre que la personne n,était pas un ennemie... ou du moins une personne n'ayant pas entendue parler de la "sorcière". Elle entendit des brides de conversations et sourit malgré elle. La gamine était encore sous le choc et allait repousser cette personne qui devait être son mari dont elle avait parlé.

Faiblissant de nouveau, Séraphina s'endormit d'un sommeil agité... elle ne pouvait dormir sans mauvais rêve que dans les bras d'un bardes ou complètement ivre de vin...

(Réveille toi avant moi, je risque de dormir d'un sommeil très lourd^^)

Le reste de la nuit avait été bien calme étonnamment. Les villageois semblaient avoir arrêté de chercher les deux jeunes femmes bien tôt croyant presque l'homme avait eu certaine hallucination. Tous était conscient qu'il s'était passé quelque chose mais la peur semblait procuré un sentiment étouffant, repoussant presque les évènements comme irréel.

Safiya se levait donc la première, le visage un peu fatiguer près à préparé le petit déjeuné. Elle poussa alors la porte en jetant un bref coup d'oeil Séraphina, histoire de savoir si elle était mieux. Apparemment, elle semblait dormir profondément, en tout cas, c'est que que Safiya croyait. Commençant alors à sortir de la farine et du lait, Safiya mélangea quelques ingrédients pour obtenir une pâte à crêpe. Elle était si habille et si habituer que ça ne lui prit que 3 minutes à faire la préparation. Elle se retourna et ouvrit une petite porte de métal dont elle glissa quelque buche à l'intérieur. Alors qu'il fallait attendre un peu, elle se dirigea vers le petit lit et s'assit lentement fixant la jeune femme. Après un long moment, d'attente, Safiya sortit une grosse roche plate quelle déposa sur le petit four histoire de faire cuire le délicieux repas quelle préparait pour son fiancé et pour l'invité. Elle était peut-être encore fâcher, mais elle savait mettre les rancunes de côté pour bien recevoir ses invités.

Sentant une vibration près d'elle, Séraphina s'éveilla en restant immobile. Quelques pas, des bruis, l'odeur d'un feu et celle du lait l'amena à croire que quelqu'un s'était éveillé. Comme dans ces contré reculé, un homme digne de se nom ne pouvait pas tartiner une miche de pain sans parvenir à s'arracher 2 doigts, la nécromancienne se dit que Safiya devait être celle qui faisait ça. Entrouvrant un œil, elle vit la jeune femme dos tourné qui s'afférait dans la petite cuisine.

*M'en veut telle toujours autant*

La question trottait dans le sombre esprit de la jeune nécromancienne. Sans doute que oui mais jusqu'à quel point l'homme étendue dans sa couche était au courant de la situation? Après une nuit affreuse passé à greloter , cauchemardé et trop épuisé pour aspiré à la quiétude, elle était encore trop faible pour se lever. Si Séraphina avait une faiblesse, c'était bien un manque de force et de vigueur...

L'homme sortie alors de la chambre remarquant que la jeune femme était toujours sur le plancher. Il se pencha vers elle et la prit dans ses bras pour la déposé dans les couvertures du lit de cette pièce. Il le fit d'une manière très douce pour ne pas la faire paniquer et d'une voix rassurante, il prononça.

-Tu sera mieux sur le lit...

Ensuite, il se tourna pour aller s'assoir sur la petite table en bois. Le soleil semblait à peine se levé, Safiya et son fiancé était des gens très matinaux. L'odeur des crêpes balayaient la pièce, cuisine très fine de la par de l'humaine qui se donnait plaisir à préparé à tous les matins. Même si la vie de Safiya était très calme, son quotidien ne la rendait pas morose si quelques évènements venaient la pimenté un peu. Elle fit tourné les crêpes pendant un bon moment et ensuite les déposa dans une petit assiète quelle tandis à son homme.

-Voilà... bonne appétit!

Elle leva alors le regard vers la jeune femme sur le lit, repensant à l'expérience d'hier. Safiya ne verrait plus la vie de la même manière après cette nuit, elle qui avait en plus du mal à trouvé sommeil. Mais sur son visage, un sourire en coin s'afficha légèrement prouvant quelle n'était pas de si mauvaise humeur en ce matin. Elle plongea les crêpes dans le deuxième assiettes et dit d'un ton bas...

-Séraphina.. tu veux manger?

Séraphina s'éveilla lentement. Ne comprenant pas comment elle se trouvait plus sur le sol mais dans un lit, elle tourna la tête. Avisant Safiya qui s'afférait à cuire ses crêpes et regardant un pure inconnue qui lui faisait dos qui mangeait son déjeuné en silence, elle laissa retomber sa tête contre le lit. Tout en restant enroulé dans sa couverture afin de dissimulé ses vêtements trop osé pour ne pas éveiller de soupçon; Elle s'assied sur son petit lit, les genoux replier contre la poitrine. Regardant Safiya qui lui offrait à manger, elle répondit d'une voie pâteuse avec une moue boudeuse.

- Manger ... eu ... pourquoi pas...

Toujours drapé de sa couverture, elle se leva et alla prendre l'assiette qui lui était tendue d'un pas hésitant.

- Merci Safiya.

Bien que souriante et bien attentionné, être paré d'une couverture de catalogne et avec les cheveux emmêlé au visage, Séraphina ne devait pas être à son meilleur. Contourna la table, elle dévisagea le fameux fiancé et lui dit.

- Bon matin, je me nomme Séraphina.

Safiya retourna alors son corps pour faire cuire son propre déjeuné. L'homme lui, passa sa main dans ses cheveux et leva la tête vers Séraphina. Il avait les cheveux noir, des yeux verts émeraude et un visage très carré. Il était habiller d'une chemise beige, de pantalon de laine gris, un style décontracte. Il fit un signe de la tête à la jeune femme mais ne répondit pas à sa présentation, lui qui semblait bien plus intéressé par sa nourriture que par la discutions que la femme essayait d'entamée avec lui. Safiya retourna la tête avec une assiète avec trois petite crêpe et s'assit à la table. Elle commença à manger en silence, la tête très base. Durant tout le repas, jamais elle n'avait levé les yeux pour voir son fiancé. Après un bon moment de silence, l'homme se leva puis se dirigea vers la sortie. Il arrêta et donna un baisé sur le front de Safiya et sortie sans dire mot. Safiya monta alors le regard vers Séraphina.

-Désolé, il n'est pas du genre à parlé beaucoup, même qu'il évite les gens... va savoir pourquoi?

Safiya fronça les sourcils, elle qui retourna son visage sur son assiette vide.

Quoi que frustré d'être traité avec dédain par L'homme, plus motivé à manger ses crêpes qu,à parler ou à s,interrogé qui était cette belle étrangère, Séraphina ramassa sa portion et un ustensile pour commencer à manger lentement, adossé à un mur et toujours couverte de sa catalogne. Tout en mangeant en silence, elle pouvait presque peser ce silence tans il était lourd... aucun regard amoureux, aucun baiser, aucune paroles... rien qui semblait former un couple digne de se nom n'était présent à cette table hormis un homme e tune femme.

Lorsqu'un mouvement se fit, à savoir le départ de l'homme qui avait embrassé sa "femme" sur le front, Séraphina s'assied sur un tabouret, s'invitant à table. Comme si elle contait les mètres de distance qu'il semblait y avoir entre ces deux êtres, pouvaient tons parler réellement d'un couple? Puis Safiya sembla tenter de justifier le manque de socialismes de son homme. Séraphina n'avait jamais vraiment fréquenter de couple mais elle n'avait jamais rien vue de tel. Pour elle, une histoire d'amour se déroule tel que les bardes la chante et aucune balade ne raconte de tels relations ... sauf les balades qui racontent des histoires de princesses prisonnières d'un cruel ou avide ennemie de leurs pauvres pères...

- En effet... il ne semble guère peu loquasse.

Ne pouvant trouver la force de garder la question interdite pour elle, elle la regarda de ses yeux noir et lui demanda le plus naturellement du monde.

- Tu l'aime?

La jeune femme avait le visage sur son assiette, elle qui semblait un peu gêné par la situation. Elle semblait ne pas manger rapidement, jouant de sa fourchette avec les morceaux de crêpes devant elle. Safiya posa alors sa tête sur sa main gauche qui était accoté sur la table. Puis quand Séraphina prononça "Tu l'aimes?", la jeune femme arrêta alors tout mouvement. Elle déposa alors sa fourchette sur la table et resta un moment sans parole. Pourquoi Séraphina avait posé cette question, pourquoi elle était si curieuse. Safiya, son assiette semi-plaine vint à déservir son repas. Elle tourna alors dos à la femme aux cheveux noirs en ne voulant visiblement pas répondre à la question. Elle avait les mains sur le bord d'un petit bassin d'eau et y regarda lentement son reflet. Ses points se fermaient lentement et pour évité que Séraphina la vois pleuré, elle passa dans son visage un peu d'eau pour se rafraichir. Safiya resta un bon moment dans cette position, incapable de continuer la conversation. Elle avait une vie si déprimante, comment pouvait elle espéré un jour être vraiment heureuse. Safiya aurait rêvé d'être une princesse, aurait rêvé de choisir sa vie, de vivre d'amour et d'eau fraîche, mais elle n'était que ménagère.

-Laisse moi...

À la réaction de Safiya, Séraphina devina qu'elle avait toucher LA corde sensible. Sur le coup, elle s'en voulu d'avoir posé semblable question mais selon elle, la jeune gamine avait de grand rêve qu'elle s'était toujours refusé, tel une princesse prisonnière d'une tour qu'elle avait construite elle-même et qui avait lancé la clé de sa porte dans le marais depuis le bastion. Au fond d'elle, elle aurait voulu la gifler, la forcer à réagir et à devenir autre chose qu'une guenille que l'on jetait au sceau quand elle était salle et qu'on tordait lorsque trop mouillé. La gamine devait devenir femme et devait surement aspiré à mieux!

- Tu sais ... le destin n'est pas tout tracé... tu as encore le temps de changer ton destin s'il ne te plait pas...

Se disant que tenter de la convaincre était aussi efficace que de tenter de détruire un rocher en lui soufflant dessus, elle se leva et marcha vers la sortie...

Safiya partie pour dire quelque chose, mais elle ferma la bouche. Quest-ce que cette femme connaissait réellement de son passé, de ce qui la motivait à resté dans cette vie. Séraphina avait beau avoir vécu seul, Safiya avait grandit avec les membres de sa famille. Elle leur devait tant! Safiya ne fit que regardé son reflet en passant ses bras sur le bord du bassin d'eau. Puis quand séraphina fût sortie, la jeune fille éclata en sanglot, elle qui gardait toujours à l'intérieur d'elle. Tournant son corps dos à mur, elle laissa lentement glissé son corps jusqu'à s'assoir par terre.

-Pourquoi

Puis elle se recroquevilla sur elle-même, comme un enfant qui vivait dans son monde tentent de se calmé.

-Pourquoi...

Dit-elle d'un ton incompréhension. Elle frotta ses petits yeux plein d'eau et accota sa tête contre le mur le frappant à plusieurs reprise. Elle se jura de ne plus invité personne chez elle, Safiya était beaucoup trop fragile.

Séraphina sortie puis resta adossé à la cloison de bois, écoutant Safiya pleurer de rage et de désespoir.

*Pourquoi ne veut tu pas vivre... te contenter de survivre te suffit à se point ou est tu plus fragile que du cristal qui craint d'être brisé par la moindre personne qui te toucherait.... *

Sentant un liquide chaud sur son visage, Séraphina sursauta, épongea ses joues et s'étonna à se voir pleurer. Hormis une fois durement violé, elle ne pleurait pour ainsi dire jamais. Chassant ce sentiment désagréable qu'elle attribuait à la faiblesse sans réellement y parvenir, elle se laissa glisser sur le long de la maisonnée et s'assied sur le sol. Peut-être que sur elle Safiya avait eu une bonne intervention tout conte fait; Elle qui s,était interdit d'être elle-même tout se temps, elle s'abandonne à sa peine un instant sans tenter de se retenir. La main sur le visage, incapable de se contenir, elle pleura...

Safiya resta un moment dans la maison, écoutant son coeur battre jusqu'à capté le son de quelqu'un qui pleurait. La jeune blonde se leva lentement et passa la porte. Elle regarda vers l'avant jusqu'à tourné son regard sur Séraphina. Étonné, c'était le mot qui sembla la subjugué.

-Séraphina

Safiya se pencha lentement vers la jeune femme la fixant longuement. Sa voix se faisait douce et surtout très rassurante comme celle d'une mère.

-Séraphina... pourquoi pleures-tu?

Elle releva le visage de la jeune femme et tenta d'essuyer ses larmes sur les joues de son amie. Il se connaissait depuis peu mais avait tenu la plus longue conversation que Safiya aurait pus avoir.

-Séraphina.... regarde moi

Le yeux de Safiya était rouge.

-J'ai eu ce destin et je l'accepte... si je le refuse, je condamnerai ceux qui m'ont donné la vie... et ça, je ne le veux pas!

S'abandonnant à sa peine et sa misère accumulé au fils des ans, Séraphina pleura la main dans la face, laissant les manants de tous poils la regarder, la juger et la mépriser de leurs dédains. Un bruit à sa droite, un bruit trop près pour être un passant la fit revenir à la réalité des chose. Sans le vouloir, sa main se serra sur sa cuisse droite; Sentir sa dague dans les plie du tissus la rassurait. Relevant la tète, Séraphina vit Safiya venir vers elle et s'attendrir de la voir pleurer ainsi. L'écouter raviva en elle la colère. Comment pouvait t'ont accepter une vie misérable sans broncher? Pour Séraphina, cela n'avait pas le moindre sens...

- Tu ne l'accepte pas... tu le subit. Et en quoi cela condamnerait ceux qui t'ont donner la vie?

La jeune fille clignât des yeux hésitant à parlé de ce qui ne regardait en rien Séraphina. Puis elle fini par s'assoir à côté d'elle, gardant les genou rapproché de son corps. Quelque passant semblait avancé devant la maison, passant leur chemin sans prendre attention aux deux femmes. Safiya elle, prenait le temps de les regardés, son visage semblait être différent de celui d'hier, plus serin.

-Tu sais

Elle prit un grand respire et tourna la tête vers Séraphina.

-Mes parents ont toujours voulu du bien pour moi. Ils m'ont offert plus que l'argent, plus que tout et moi, je leur ai toujours rendu grassement. Mais un jour, ma mère est partie là bas...

Safiya pointa en direction du palais d'Inata.

-Oui, elle fût obliger de partir sous les ordres de la reine qui l'avait spécialement choisit pour être servante. J'étais fier de ma mère à l'époque mais je ne comprenais pas tout. Comme les secrets sont enfermé dans cette tour d'ivoire, je ne pus reprendre contact avec la femme de ma vie, celle qui était un modèle pour moi...

La jeune fille baissa la tête.

-C'est dure, très dure de savoir que quelqu'un qu'on aime est encore vivant mais qu'il est impossible de le voir physiquement. Mon père à l'époque avait un travaille raisonnable, il était traducteur de clan à clan. Mais cette fameuse nouvelle abima son magnifique visage et vint à le rendre inapte à s'occuper vraiment de de moi. Mon père perdit alors son emploi, vivant dans un année de famine et de déchéance incroyable. Il décida alors, pour mon bien, de me vendre au plus offrant et à surtout quelqu'un de confiance. Mon père avait accumulé des dettes incroyable lier à moi, essayant de toujours m'offrir les repas important. Mais il n'en était plus capable, donc l'homme que tu as vu aujourd'hui est mon fiancé. Non, je ne l'aime pas, je ne l'aimerai jamais mais si je décide de partir, je sais qu'il fera du mal à mon père et comme c'est la seul famille qu'il me reste, il est bon que j'en prenne soin!

Safiya tourna la tête vers l'avant.

-Quand on sait que l'on peu protégé les gens qu'ont aiment, ça nous rend toujours plus fort!

Séraphina écouta l'histoire attentivement. Au fond de son cœur, elle s'était toujours trouvé chanceuse d'avoir été acheté par un homme compréhensible qui lui avait offert le pouvoir contre du plaisir. Safiya, tans qu'à elle était à ses yeux bien plus retenue en otage qu'autre chose. La parcelle de lumière qui vivait encore en elle lui disait qu'elle pourrait l'aider mais le nuage noir qui l'étouffait elle trouvait que des solutions draconienne... Tuer son fiancé ou lui racheter la gamine règlerait telle le problème? Sans doute mais en elle, Séraphina avait rayer le mot compassion de son vocabulaire depuis trop longtemps pour le réapprendre subitement. Serrant les poings, elle chassa son moment de faiblesse et se releva lentement.

- Je ne sais pas quoi faire pour t'aider ... sinon commettre des actes qui te sont immoraux...