Retrouvaille sous la lune [PV:Aleadda]

Je ne contrôler plus rien. Mon instinct sanguinaire avait repris le dessus. J'avais bêtement attendus trop longtemps avant de me nourrir. La première forme de vie ferait parfaitement l'affaire. Mes sens étaient tous en alerte le moindre bruissement de feuille, le moindre mouvement déclenchaient une irrésistible envie de sang. Mes yeux étaient devenus aussi noir que la nuit. Soudain un mouvement plus fort que les autres m'alerta. Un gibier assez gros pour me rassasier d'après mes sens. Aussi silencieuse qu'une ombre je m'avança rapidement vers ma proie. Lorsque j'arrivai près d'elle, je me rendis compte que se n'était qu'un mouton égaré. Inconscient du danger il broutait l'herbe tendre près du mont Voldo. Je ne pu contrôler plus longtemps mon corps et sans réfléchir je me lançais sur l'animal.

Quelque minute plus tard je sortais des fourrai en essuyant le sang qui coulait au coin de mes lèvres. Une sensation de chaleur et de bien-être m'envahis comme à chaque fois. Je fixa mon regard redevenu normal désormais sur le haut mont qui se dressait majestueusement devants moi. Je souris. L'escalade ne me prit pas beaucoup de temps. J'aimais sentir mes muscles en travaille. Arrivais en haut je respira un grand coup de cet air si pur. Je jetai un regard à mon amie et confidente qui scintiller dans le ciel. Un énorme sentiment de liberté s'empara de mon cœur et je me laissais porter sans résistance. Souriante mais toujours mélancolique. J'espérais toujours que la lune m'aiderais à l'oublier. Mais est-ce que l'on peut oublier le bonheur ? C'est sur cette question que je m'assis très près du vide. Je n'avais pas peur. Auxquelles cas la chute serais plus une délivrance qu'une souffrance. Je me souvint de la promesse que je lui avais faite. Je lui avais promis de vivre pour nous deux. De ne jamais abandonner.

- Jamais abandonner.

Je chuchoter ses mots à la lune. Ils s'envolèrent dans la petite brise nocturne...

Je venais de me rassasier sur une pauvre bête perdue. Malgré tout, il y avait longtemps que je n'éprouvais plus de compassion pour mes proies. Je me promenais au pied de la Montagne du Voldo, errant, n'ayant rien à faire. Je levais la tête vers la lune, incroyablement grosse dans le ciel piqueté d'étoiles plus ou moins brillantes. D'en bas j'aperçu une silhouette penchée. Je reconnu immédiatement Mel. Je ressentais les vagues de nostalgie et de tristesse qui émanait d'elle avec une force incroyable. Ma froideur apparente tomba et une expression mi-désolée, mi-mélancolique apparut sur mon visage. J'escaladais rapidement et gracieusement le mont de roches diverses et atteignit le sommet où Mel était assise en moins d'une minute. Sans dire un mot, je m'agenouillais devant elle et je lui prit la main. Elle releva la tête instantanément et me fixa dans les yeux. Je m'efforçais d'injecter un dose de douceur dans mon regard. Je réussis sans trop de peine, chose curieuse pour moi. Pour Mel, j'aurais fait n'importe quoi. Je me décidais finalement à dire quelque chose.

"Est-ce que ça va ?"

Ma voix cassa le silence de la nuit, seulement troublée auparavant par les cris de quelques oiseaux de proies nocturnes et les hurlements de loups...

Je ne réalisa pas tout de suite que quelqu'un approchait. Bien sur j'avais remarqué une présence près de moi. Mais trop accaparer par mes souvenirs je n'avait pas réaliser qu'elle se dirigeait vers moi. Lorsque je sentit une main dans la mienne je levai la tête et planta mes yeux dans ceux de la personne en face de moi. Mon cœur se remplit de joie quand je vis me faisant face ma seule et unique amie. Je fut touché par son regard soucieux et son expression. Instantanément une aura de confiance s'installa. Un sentiment de joie m'envahis. Cela faisait un bout de temps que je ne l'avais pas revu. Je lui sourit mais malheureusement mes yeux ne quittèrent pas la mélancolie habituelle. Sa question me toucha le cœur. Sa solicitude aurais du m'énerver mais je resta calme. Je lui répondis d'une vois douce et quelque peu brisée:

- Oui je survit. Le passé me rattrape parfois. Mais dis moi comment toi tu va ? Cela fait si longtemps que nous ne nous somme vu.

Bien sur je ne pouvais pas lui cacher que mon cœur était à jamais brisé. Je ne voulais même pas lui cacher. J'avais tellement l'habitude de tout lui dire. Sa présence soulagea quelque peu la douleur qui m'enserrait le cœur. Je lui fit un petit sourire dans la nuit. Je me rendis compte que dans la nuit des rugissements se faisaient entendre. Peut-être un sac à puce égarer. Je me promis de mener une traque dans les prochains jours pour le débusquer. Mais pour l'instant je contemplais le visage soucieux de mon amie. Je n'aimais pas qu'elle se face du soucis pour moi...

J'eu un pauvre sourire. Le passé la rattrapait... comme toujours. Ce que j'aurais voulu l'aider à oublier ! Non... Je voudrais l'aider à assouvir sa vengeance. Je me fis une promesse intérieure: jamais mon unique amie ne se battrait seule contre un de ces clébards, qu'ils soient les assassins de sa famille, ou pas. Un long hurlement me fit frissonner, mais pas de peur, de rage. Au début, les lycans ne me faisaient ni chaud, ni froid. Maintenant que je m'était liée à la cause de Mel, je les détestais plus que tout au monde. Elle me demanda alors comment j'allais.

"Ça va, plus ou moins... Je continue à chasser, et a attaquer les sacs à puces qui ont le malheur de se mettre devant mon chemin, volontairement ou pas."

Elle me sourit aussi, tristement, mais c'était quand même un sourire. Je me décidais alors à formuler -ou plutôt à re-formuler- ma promesse. D'une ovix sourde, je sifflais entre mes dents tout en serrant la main de Mel dans la mienne:

"Je te jure que je n'aurais de cesse de t'aider à retrouver les assassins de tes parents, même si pour cela, je dois perdre la 'vie'."

L'entendre racontez sa vie me réchauffa le coeur. Mon sourire s'agrandit lorsque j'appris qu'elle continuait la traque elle aussi. Je ne voulais pas qu'elle soit en danger. J'avais déjà perdus beaucoup à cause de ses clébards. je crois que si ma meilleure amie devait elle aussi se faire tuer je n'y survivrer pas. Je la sentis tremblait. Pourtant la température extérieur était acceptable. La regardant je compris qu'elle aussi éprouvait de la rage pour ses chiens. Souriant tristement dans la nuit je lui dit:

- Je suis heureuse de te revoir. Tu sait t'est activité ressemble beaucoup au mienne.

Je ris franchement de ma blague. Bien que cela ne semblait pas drole je devait rire pour évacuer toute ma peine. Soudain elle me dit une chose merveilleuse. Il y a plusieurs années peu après notre rencontre, notre amitié était déjà fusionnelle, elle m'avait juré de m'aider dans ma quête de vengence. Les yeux pleins de reconnaissance je lui souris:

- Merci, ton aide me sera précieuse, tu ne peux pas savoir le réconfort que tu m'apporte. Dis moi que fait tu dans le coin ?

Moi qui était toujours enfermé et glaciale je laissai tomber cette façade lorsque nous sommes ensemble. Au dernière nouvelle elle était chez les humains avec qui on avait signé un traité. Bien sur cette alliance fragile n'allais pas faire de vieux os. Je me relava ma main toujours dans la sienne...

Finalement, lorsque je lui parlais des 'sacs à puces', elle m'offrit un sourire qui me réchauffa plus que n'importe quelle flamme. Comment avais-je fait pour passer si longtemps sans personne à qui me confier ? Elle rit. Bizarre comme les gens évacuent leurs émotions de façons différentes... Moi je suis plus du genre à rester calme et à m'enfermer dans un mutisme incroyable. Dans ces moments, je battrais une statue de pierre au jeu du silence. Et n'essayez pas de m'approcher pendant ce temps, je mords (et ce n'est même pas une expression^^)! Lorsque je lui renouvelais ma promesse, je vis que cela lui faisait plaisir même si elle avait peur pour moi.

"Merci. Ton aide me sera précieuse, tu ne peux pas savoir quel réconfort tu m'apportes. Dis moi, que fais-tu dans le coin ?"

"Mel... Bien sûr que je sais quelle dose de réconfort je te donne. Tu ne crois quand même pas que je suis totalement ignorante de l'effet que j'ai sur toi- qui est réciproque d'ailleurs."

Elle se leva, tenant toujours ma main. Ce mouvement m'entraîna et je me retrouvais repidement sur mes pieds. Je répondais à sa seconde question, voyant bien qu'elle faisait allusion au traité. Je soupirais et répondis:

"J'ai quitté. Je reviens avec le clan. Isabella m'avait demandé de m'y rendre et de voir la situation, ce que j'ai fait et honnêtement c'est presque désespérant. En plus, comme je suis partie à la hâte, je n'ai pas pu chasser. Ça devenait dangereux de rester malgré le contrôle que j'ai sur moi-même..."

Je la vis se relevait, je continuai de sourire avec toujours la même mélancolie dans les yeux. Je lui fut énormément reconnaissante des paroles rééconfortantes qui soulageaient quelque peu mon coeur. Je fut peiné d'apprendre que sa mission ne s'était pas bien passée. Mais j'étais aussi très heureuse de la voir revenir parmis les siens. Personnellement les humains ne sont pour moi qu ede la nourriture ou des êtres vivants sans cervelle et très fragile. Je me souvint de ma rétissance lorsqu'elle m'avait expliquer sa mission.

Nous vampires n'avons pas bonne réputations chez les autres races à part peut-etre les démons. Je ne l'avait pas empêcher de partir mais je l'avais mise en garde. Bien sur il aurai était déplacé de lui faire le coup du "je te l'avait dit". Je me contenta de lui faire un triste sourire compatissent. Pourtant d'habitude je n'éprouvais ni compassion, ni aucun sentiment pour les autres. Mais lorsque Aleadda était la je n'étais pas celle que j'étais avec les autres c'est étrange et en même temps c'était un erelation si fusionnelle. En un regard on se comprennez et l'on savez se que l'autre pensait:

- Alea ses nourritures sur pattes n'ont pas de cervelle je me disais bien qu'ils n'étaient pas assez ouvert et intelligent pour accepter une alliance. Je me réjouis de ton retour ma soeur.

Oui une soeur. Voila se qu'elle représentait pour moi. Peut-être pas de sang mais du coeur. Je me rendis compte alors que ses yeux étaient encore un peu sombre. Sa soif devait être grande. Il avait du lui falloir de la volonté et du courage pour résister à toutes ses gorges remplis de sang. Je ne crois pas que j'aurais résisté très longtemps. Heureuse qu'il ny est pas eu d'incident je respirai calmement dans la nuit écoutant les bruits nocturne:

- J'admire ton courage. Je crois que si je vais un jour en pays humains il y aura un véritable carnage.

Je souris à ma blague. Ma voix mélodieuse avait rompus le silence qui pesait sur le mont...

Je la regardais, suivant presque le cours de ses pensées par seulement un regard lancé de temps à autre. J'avais l'impression que dans quelques secondes elle me sortirait à mots cachés le fameux 'je-te-l'avait-dit' si classique. J'eu un sourire sombre. Malgré tout, recevoir ce genre de commentaire de Mel ne me dérangeait pas outre mesure. Je ne me trompais pas d'ailleurs et quelques secondes plus tard, elle me dit:

"Alea... Ces nourritures sur pattes n'ont pas de cervelle ! Je me disais bien qu'ils n'étaient pas assez ouverts et intelligents pour accepter une alliance. Je me réjouis de ton retour ma soeur."

Ces paroles me faisaient chaud au coeur et je répliquais, un vrai sourire -amusé celui-là- sur les lèvres:

"Hmmm... Mel ! Je sais bien que ces poches de sang sont idiots. Je n'y suis allée que parce que Isabella m'a désignée. Je me doutais bien que ces tergiversations risquaient d'être inutiles. Tu aurais dû voir ça. Tout le monde parlaient en même temps, criant presque. Impossible de glisser une parole !"

Mel avait sourit à ma description des humains comme 'poches de sang'. Et cette fois, une parcelle d'amusement avait illuminé ses prunelles sombres. Cela me rappelait que les miennes l'étaient toujours et que la soif me tenaillait encore un peu, moins fort que quelques heures auparavant cependant. Presque au même moment, Mel dit:

"J'admire ton courage. Je crois que si je vais un jour en pays humain, il y aura un carnage."

"J'avais une envie immense de leur sauter à la gorge mais je crois que ça n'aurait pas bien paru dans un tentative de trèvre..." répondit-je, un sourire moqueur aux lèvres, à la seule pensée de ce spectacle.

Je souris lorsque Alea employa le terme "poche sang". Elle avait toujours su trouver de merveilleuse insulte ou terme offensant. Se qui me redonnais souvent le sourire. J'imginais dans ma tête des centaines de poches se déplacnat dans les rues. Ma soif que j'avais crus rassasier se magnifesta de nouveau. L'ignorant je ramenai mon attention sur Alea. Je m'étais toujours demandai pourquoi Isabella l'avais choisit. Ne connaissant la vampire que de visage je n'aurais probablement jamais la réponse à cette question. Je l'observa pendant qu'elle parlais, elle semblait contente d'être rentrée. Je rit lorsqu'elle dit que la rencontre avec les "poches de sang" avait été catastrophique. Je lui répondit d'une voix amusé et plus chaleureuse qu'a l'ordinaire:

- C'est comprehensible ses mortels n'on aucun esprit de coordination. Il n'écoute rien d'après eu tout le monde à tors et eux seul on raison. Il nous prennent même pour des monstres.

Je ris franchement. Chose qui ne m'arrivais pas souvent ses temps si. Je m'étais toujours demander pourquoi la vue du sang les répugnaient tant. Ils ne s'étaient jamais rendus compte à qu'elle point leurs sang est délicieux. Lentement je levai les yeux sur la lune et les étoiles. Un souris de quiétude s'installa sur mon visage. Revenant sur Alea je l'entendit me dire qu'elle avait eu une envie de leur sauter à la gorge. Je l'a vit sourire. J'imaginais à nouveau la scène. Je ris, un rire clair qui se mela à cela de mon amie. J'attendis que notre illarité passa pour ajouter:

- Tu crois ?

» Aleadda [Fini]
» Immersion au claire de lune (PV Ifca)
» Imprevisible clair de lune [FINI]
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