Retour au racine [Libre] [FINI]

La vue du Manoir fit resurgir en moi des souvenirs indésirable. Je n'étais pas revenue dans se bâtiment depuis mon enfance. Pourtant j'avançai déterminer. Je n'avais pas voulu poursuivre ma route. J'avais l'impression d'être attirée par une force invisible. A pas tranquille je me dirigea vers le majestueux Manoir Havanna. La nuit noir ne me dérangeais en aucune façon. La lune éclatante caressait ma peau presque aussi blanche qu'elle. Mes yeux distinguèrent quelques proies imprudente qui se risquaient à découvert. Ni prêtant aucun regard je poursuivit ma route. J'avais étanché ma soif de sang avant d'arriver ici, je n'était pas venu chasser.

Le Manoir était rester tel que mes souvenirs le lui décrivaient. Silencieuse comme une ombre dans la nuit j'entrai sans qu'aucune résistance n'y fut opposée. La porte s'ouvrit et je redécouvrais avec émerveillement le hall luxueux dans lesquelles j'adorais courir enfant. Chassant de mon esprit ses moments perdus je monta les hautes marchent qui partaient dans les étages. Tout en marchant je me demandais si ma chambre était toujours la. Mes parents adoptifs m'avais prit une chambre dans cette endroit. Bien que j'y avais vécut ils souhaitaient si jamais mes pas me ramenaient ici m'offrir un refuge. Les couloirs se ressemblaient tous selon moi et je me perdit très vite.

Tout a coup croyant reconnaitre les lieux j'ouvris la porte sans réfléchir. Ma longue robe noir comme la nuit me faisais presque disparaitre dans l'obscurité de la pièce. Mais un vampire na pas besoin de lumière. Je sus tout de suite que se n'était pas l'endroit de ma quête. Mes yeux parcoururent la pièce furtivement. Dans un coin sur un fauteuil était assise une personne inconnue. M'emportant quelque peu je maudit pour la première fois la lune qui reflétait mon visage de craie. Confuse je m'excusa avec une voix calme et douce:

- Excusez cette intrusion. Je cherchais un autre endroit. Je ne suis plus revenu ici depuis l'enfance et mes souvenirs datent un peu.

J'espérais que cette maigre tentative d'humour déclenche un sourire à mon hôte. Soudain je m'aperçut que c'était un mâle. Instantanément je me mis sur mes gardes. Pourtant lorsque je détailla son visage je ne pu m'empêcher de le trouver assez séduisant...

Apres avoir quitter Isabella, Elio s'était diriger vers le Manoir. Il y entra en faisant bien attention que personne n'était la. Il monta une a une les marches faisant parfois voler la poussière. Le jeune vampire poussa la porte d'une salle qu'il portait dans son coeur depuis sa plus tendre enfance, il ne savait pas trop pourquoi mais cette pièce le réconfortait lorsqu'il n'allait pas bien.

Il s'avança vers la cheminée, il alluma un feu et resta un moment debout face a la source de chaleur. Ses yeux bordeaux suivait la danse des flammes puis il s'essaye sur le fauteuil ne quittant pas des yeux la flamme rouge-orange. C'est alors qu'un bruit sourd se fit entendre, c'était la porte qui s'ouvrait, Elio ne bougeait pas, il continuait a regarder les flammes.

Il daigna regarder la visiteuse quand cette derniere lui adressa la parole, tentant de faire de l'humour. Malheureusement pour elle, il en fallait plus pour lui sous tire le moindre sourire, surtout ces derniers jours. Il la toisa du regard et pensa alors qu'elle etait plutot séduisante.

_Je suis désole de savoir que votre mémoire vous joue des tours.

Il avait dit cette phrase de façon ironique, c'était dans sa nature, il ne pouvait pas s'en empêcher. C'est pour cela qu'il avait peu d'ami, la seule qui le comprenait vraiment était Isabella. Mais il voyait quelque chose de différent chez la vampire, il ne savait pas trop quoi mais il le sentait.

Je me ressaisit. La voix de cet homme semblait moqueuse. Quelque peu vexer je restais la à le toiser. Il était assez élégant. Un visage harmonieux sur une silhouette musclé mais mince. Je ne savais pas quoi faire. Quel comportement adopter. Je n'étais pas très sociable. Je préférais la compagnie de la lune à celle de mes semblables. Je me raidit et je continua à observer la pièce. Une ambiance apaisante régnait dans cette endroit. Mon attention revint vers lui quand je constata qu'il m'observait. Je déteste être sous le regard d'un autre. Je durcit mon regard mais j'avais analyser que cette salle ne pouvait pas être une chambre ni une pièce privée. Une idée germa dans mon esprit. Je décidai de m'incruster. D'un pas nonchalant je m'avança dans la pièce et prit un petit sourire suffisant. Avec une voix douce je lui dit:

- Vous m'en voyez navrer aussi. Puis-je vous tenir compagnie ?

Bien que la solitude était ma règle je décida de faire une entorse à la règle. Bizarrement une force m'attirait vers cet être. J'observai son visage et tout un coup je faillit m'effondrer. Il ressemblait énormément à Stan. Un flou de souvenir douloureux remonta à la surface de mon esprit. Une étrange mélancolie se peignit sur mon visage lorsque je m'assis dans le fauteuil rouge en face de ce mâle inconnu...

[dsl c'est un peu court -_-"]

[pas grave Wink

]

Elio voyait qu'elle n'était pas spécialement a l'aise et qu'elle préférait la solitude. Il sentit qu'elle s'était raidit, il y avait sûrement une raison mais il ne savais pas trop pourquoi puisque cette pièce avait le don de d Melnarva étendre n'importe qui. Le reflet des flammes dansaient sur le visage du jeune vampire qui continuait a observer. Elle s'avanca, elle se retrouva alors dans la lumière puis pris un sourire suffisant puis lui dit d'une voix douce si elle pouvait lui tenir compagnie.

Elio la regarda un moment, il avait l'impression qu'elle le provoquait légèrement. Il fit un petit oui de la tête. Il la laissa l'observer a sa guise, c'est alors qu'il perçut de la mélancolie dans son regard, elle s'essaya sur le fauteuil d'en face. Le vampire appuya sa tête contre sa main et plongea ses yeux bordeaux dans le regard mélancolique de la vampire.

_Vous êtes bien mélancolique d'un coup...

Ce n'était pas dans son habitude de s'occuper de l'état d'esprit des autres, mais se soir il ne savait pas pourquoi, il se sentait capable d'écouter ce les autres avaient a lui dire, peut être a cause de son état d'esprit a lui.

Les souvenirs refoulés de mes années de bonheurs perdus continuaient d'assaillir mon esprit. Faisant de mon mieux pour garder un visage neutre je luttais contre la douleur. Je crain que mes efforts ne suffirent pas car l'homme en face de moi s'en aperçut. Je planta alors la rivière de mon regard dans le bordeaux du sien. J'avais peur. Je compris dans le sens caché de sa phrase qu'il me demandait en quelque sorte une explication. Hésitante je décidai de me ressaisir. Relevant la tête je la garda droite et digne. Sur mon visage la lune nacrée laissait des reflet argent.

Ma décision était prise. Je ne dévoilerai pas ma vie au premier étranger que je rencontre. Pourtant je l'avais fait avec Stan. Une douleur s'empara de mon cœur et de mon ventre. Revenant à mes affaires je reporta mon attention sur lui. La mélancolie de mes yeux était-elle si facile à déceler ? Ne m'attardant pas sur cette question je décida de lui dire une demi-vérité. Je fais tout le temps cela quand j'ai une question personnelle à éviter. D'une voix plus faible que tout à l'heure mais un peu sur le ton de la confidence je lui dit:

- Vous me rappelez un être cher que j'ai perdu.

Se qui était vrai. Je me demandai pendant quelques instants si il s'arrêterait là. Soudain j'eus une idée. La meilleur défense c'est l'attaque et je m'apprêter à jouer à l'interrogatoire moi aussi. Je peignit sur mon visage un sourire vide et je passa a l'attaque:

- Mais qu'elle impolitesse je ne me suis pas presentée. Je m'appelle Mél et vous qu'elle nom vous donne t-on ?

Je ne donnai jamais mon nom en entier. D'ailleurs je déteste mon prénom alors comment pourrai-je le dire à quelqu'un. Cette réflexion me tira un rire intérieur. Patiemment j'attendis sa réponse en observant la lune...

Elio arrivait a percevoir ce que les autres essayaient de cacher car lui même cacher ses sentiments...Il voyait que la vampire luttait contre quelque chose. Lorsqu'elle planta ses yeux dans les siens il y vit de la peur ce qu'il ne comprenait pas vraiment. Puis elle releva la tête, la lune laissait des reflets sur son visage tout comme les flammes faisaient des reflets sur le visage d'Elio.

Lorsqu'elle pris la parole, elle fut plus faible qu'au départ et lui avoua alors qu'il lui rappelait quelqu'un qu'elle avait perdu. Un être normal aurait ressentit un peu de tristesse pour elle, mais Elio ne ressentait rien, limite il s'en fichait. Pourtant il sentait qu'elle ne lui disait pas tout, ses doutes se confirmèrent lorsqu'elle lui demanda son nom. Il connaissait cette technique, détourner la conversation...pour l'avoir fait plusieurs fois avant.

_Mon nom est Elio, mais Bella me nomme parfois le bourreau des coeurs....

Elio n'allait pas en rester la en ce qui concerne ces questions sur la mélancolie de Melnarva mais il laissait cela pour plus tard, il était curieux de savoir ce que la vampire allait faire pour essayer de faire en sorte qu'il ne pense plus a lui poser des questions.

Je vis tout de suite que ma diversion avait loupée. Tant pis pour l'instant il semblait ne pas vouloir remettre se sujet dans la conversation. Je lui fut assez reconnaissante de ne pas voir dans son regard de la pitié ou de la peine. Un peu plus soulagé je lui donna l'illusion d'être contente d'avoir réussit ma diversion. Cette fois je lui souris franchement quand j'entendis se surnom. Mais je me demanda de qu'elle Bella il parlait. Se pourrait-il qu'il parle de Isabella la chef de leur race. Je posai un œil suspicieux sur mon interlocuteur. Contente qu'il me laisse détourner la conversation je continua sur ma lancer. Je lui jetai un regard amusé et lui répondit avec intérêt:

- Vous devez être un vrai coureur de jupons. Dite moi vous côtoyez notre dirigeante ? Je ne savez pas que je parlai à un noble.

Pour une fois dans ma vie je rie franchement. Cela me rappela l'époque ou je riais beaucoup. Un temps passé, oublié, maudit même. Bien que c'était une bague maladroite je me sentit un peu plus détendu. Finalement je comprenais un peu se surnom. La vérité c'est qu'Elio était vraiment séduisant. Cela ne m'étonnai pas vraiment qu'il se comportait en tombeur. Personnellement se comportement me rendais indifférente. Enfin revenons à nos moutons (bée Retour au racine [Libre] [FINI] 271173

). Le décolleter de ma robe noir était assez plongeant mais je ne m'en inquiétais pas ( Retour au racine [Libre] [FINI] 628784

). Je me demander quand il allait ressortir le sujet de ma mélancolie...

Pour la première fois depuis qu'elle était arrive dans la pièce, Elio souria. Un sourire charmant mais aussi sincère a cet instant. Il voyait qu'elle était contente qu'il la laisse détourner la conversation il la laissait le questionnait a sa guise, décidant si il répondait ou non a ses questions.

Elle lui demanda alors si il côtoyait la chef des buveurs de sangs puis fit une sorte de blague sur son rang social. Il ne voyait pas en quoi cette blague était drôle mais il la laissa rigoler, il voyait qu'elle commençait a se détendre et cela lui serait favorable pour en connaître plus sur elle.

_Je la côtoie en effet... C'est une très grande amie mais cela ne fait pas de moi un noble.

Il n'allait pas lui dire qu'elle était sa soeur de coeur. Il est vrai qu'Elio se comportait en tombeur mais il se comportait ainsi pour cacher le reste, c'était une façade...et pour le moment elle tenait le coup. Depuis le debut, il avait remarquer le grand décolleter de Mel mais cela ne lui fit ni chaud ni froid.

_Je me trompe ou... je suis plutot chanceux que vous me parliez? Je dis ca parce que vous me paraissez quelqu'un de tres peu sociable.

Le jeune vampire lui avait laisser un petit moment de repit, mais il allait reprendre petit a petit le dessus sur la conversation.

J'attendais fatalement se moment ou il reviendrait sur ma personne. Voila pourquoi je ne parla pas beaucoup. Aussitôt alors que je m'étais détendus tout cela retomba. Je me retrancher à nouveau derrière des barrières. Pourquoi voulait-il en savoir plus sur moi ? Je tergiversai dans mon esprit cette question stupide. Lorsque je me rendit compte qu'il attendait une réponse. Anxieuse je me mordis la lèvre inférieur. Comment m'en tirer cette fois. Je cherchai pendant plusieurs secondes le moyen de détourné habilement la question. Finalement je me résignai à lui dire encore une semi-vérité. Le fixant droit dans les yeux espérant lui faire comprendre que je détesté parler de moi je lui répondis pourtant calmement:

- Cela dépend de la manière dont tournera la conversation. Je ne cherche pas la compagnie des autres. J'aime être seule avec la lune.

Je sentis l'angoisse qui me serrait le ventre s'atténuer. Je lui lança un regard discret. Allait-il se fiche de moi ou être étonné. Dehors la lune continuait son chemin paisible dans la nuit. Revenant sur Elio je planta mon regard dans le sien guettant la moindre réaction. Bizarrement je ne m'étais pas mise dans un état pas possible. Habituellement les malheureux qui me pose des questions sur moi je les envoient balader. Ce mâle m'inspirai étrangement confiance. Parcourant la pièce du regard je m'arrêta sur le feux. Les flammes crépitantes me fascinée. Toujours absorbé par mon observation j'attendis une réponse...

Il sentit que des qu'il posa cette question l'atmosphere devint plus tendu. Il attendait patiemment sa reponse lorsqu'il la vit se mordre la levre, signe concret d'anxiete. Elle ne pouvait s'echapper desormais et elle savait. Elle le fixa alors droit dans les yeux lui faisant comprendre qu'elle detestait parler d'elle. Ce regard fit sourire Elio, c'etait un sourire de defie, elle detestait parler d'elle? Eh bien Elio la forcerait a le faire.

_Depuis que vous avez perdu cet etre cher n'est ce pas ?

Elio savait qu'il avait raison mais il voulait qu'elle le dise elle meme. Il vit dans ses yeux une certaine angoisse, en temps normal il se serait surement moquer mais pas aujourd'hui. Elio la regarda un instant avant de pose ses yeux sur les flammes rouges dansantes.

[dsl il est court Rolling Eyes

]

[c'est rien Retour au racine [Libre] [FINI] 271173

]

Quand j'entendis sa réponse je ne réagis pas tout de suite. Le sentiment de confience que j'avais ressentis me sembla soudain vraiment stupide. Je lui lança un regard de glace. Je réalisa soudain que je m'étais mordus la langue jusqu'au sang. Je sentis le liquide sucrée et chaud coulé le long de ma lèvre. Rapidement je passa un coup de langue sensuelle. Mais mon humeur ne s'en est pas améliorer pour autant. Je lui avais déjà dit plus que nécéssaire. Enervée je faillit exploser. D'une voix glaciale et que j'avais du mal à controler je lui repondit assez séchement:

- Je ne vois pas en quoi cela vous conserne. Mais pourquoi ne pas me racontez votre vie ?

Je ne voulais même pas entendre le récit de son existance. Je m'en fichais mais je n'avais rien trouver de plus original pour que le sujet s'éloigne de moi. Cela m'agassé au plus au point qu'il me regarde avec cet air satisfait. Tout a coup je me suis demandé se que je faisait ici. Qu'est-ce qui m'avais poussée à rester ici avec cet inconnu. J'étais à deux doigts d'exploser. Pourtant il restait toujours aussi impassible. J'espèrais qu'il s'énerve et me dise de partir. Je ne dévoillerais pas ma vie et mes soufrances pour ses beaux yeux. Le pire c'est qu'il avait l'air de s'en désintérèsser. C'était peu être pour cela que je me sentais en confience tout à l'heure. Pourtant la j'allais me levé et partir en lui disant "au revoir" quand...

Elio vit le regard de glace de Mel et il se mit a sourire au fond de lui, il avait reussit a l'enerver ce qui avait ete son but. Dans sa reponse seche, l'on pouvait ressentir la colere qui rugissait en elle et qui n'attendait pas grande chose pour sortir. Elle se mordi la levre et l'odeur de sang se fit, de ses yeux bordeaux, Elio regardait le liquide coule le long de sa levre puis disparaitre d'un coup de langue assez sensuelle il fallait l'avouer. Lorsqu'elle lui demanda de lui raconter sa vie Elio se mit a sourire, il savait qu'elle ne disait cela que pour le provoquer et faire sortir sa colere.

_Je sais tres bien que vous vous en contre fichez

Il savait que cette provocation etait la seule issue de secours de la vampire. Elio avait reussit a reprendre le dessus et il en etait fiere, il etait temps de laisser Mel reprendre un peu le dessus. Il la sentait bouillonner et prete a partir a tout moment mais il n'allait pas la laisser s'echapper comme cela, c'etait bien trop facile.

_Tres bien....je capitule

Il detacha son regard des flammes et les posa sur la vampire

_Pour le moment....

Il souria, ses canines sortaient legerement. De son regard il l'invitait a lui poser autant de questions qu'elle le souhaitait car il savait qu'au fond d'elle c'est ce qu'elle voulait, que l'attention se reporte sur quelqu'un d'autre qu'elle.

Mon visage laissa quelques secondes transparaitre mon étonnement. Me ressaisissant je lui lança de nouveau un regard emplis de haine. La pression sur ma lèvre se desserra énormément. Pourtant le sentiment de confiance que j'avais ressentit avais disparut. A la place j'étais méfiante sur mes gardes. Ses yeux de feu qui s'amuser de ma colère ne m'intimidai pas. Cependant une question me démanger l'esprit, je voulais la lui poser bien qu'elle était stupide. Avec la même voix de glace je lui lança:

- Pourquoi est-ce que la mienne de vie vous intéressé sinon pour votre amusement ?

Je commençais à me dire que cet homme était vraiment ignoble et égoïste. Et c'est à se moment critique que j'ai décidai de craquer. A quoi bon s'enfermer dans les murs d'une forteresse. Tout mon corps se détendit et fut secoué d'un frisson. D'une voix brisée je lui raconta ma vie même si il n'en avais rien à faire ou que sa lui plaisait de voir les gens souffrir:

- Je suis solitaire à cause d'un incident. Mes parents ont étaient assassinés par des lycans. Depuis je les traques. Il y a quelques années une traque à mal tournée, j'étais sur le point de mourir quand...

Ma voix se brisa complètement, les larmes au yeux, le corps parcourus de frisson d'angoisse. Je revivais cette journée, horrible événement qui à détruit ma vie. Prenant sur moi je rassemblais le peu de courage qu'il me restait pour finir mon récit:

- Mon âme sœur, l'amour de ma vie à sacrifier la sienne pour me sauvé. Depuis je reste seule, je ne suis plus du tout la même, c'est comme si je m'étais brisée.

Je pleurai maintenant. Les larmes de cristal liquides roulaient sur mes joues accentué par la lune. Je jeta un regard noir à Elio et essuya rageusement les larmes de mes joues. Se qui était stupide puisque d'autres réapparaissait aussitôt. Je baissa les yeux le cœur encerclé par la douleur. Je me fichais complètement qu'il se fiche de moi, qu'il rit ou qu'il est pitié de moi. Stan me manquais et mon cœur en sang réclamer la présence d'un être fusse t-il un charmeur...

Elle lui lanca un nouveau regard remplit de haine. La vampie lui demanda alors pourquoi sa vie l'interessait sinon pour mon plaisir....Elio se posa lui meme la question, il fut un moment desarme par cette question mais tres vite il se resaississa. Il allait lui lancer une reponse cinglante lorsque sans prevenir elle craqua. Elle se mit a lui raconter sa vie.

Il la laissa faire, il ne savait pas pourquoi, peut etre etait-ce la piece, ou peut etre l'etat d'esprit dans lequel il se trouvait depuis ces dernires jours mais il ressentit un peu de remords de l'avoir traiter ainsi et pousser a bout jusqu'au moment ou elle craqua. Il la regardait, ses joues etaient noyes sous ses larmes et son corps etait secoue de sanglots.

Il detourna un moment le regard, il en avait fait pleurer des personnes...mais jamais quelqu'un ne lui avait fait un tel effet... Il se leva, se dirigea vers le fond de la piece, pris un verre et versa un liquide que seul les vampires buvait. Il resta un moment face au verre, ferma les yeux, respira un grand coup et il retourna vers la vampire.

Il se mit devant elle, tendit le verre et la regarda...il ne laissa pas paraitre le fait qu'elle le touchait, car, comme disait son pere, c'etait un signe de faiblesse...mais quelque chose dans son histoire le touchait peut etre etait-ce le fait que sa mere avait ete tuee par des lycans ? Ou peut etre le fait que, meme si il ne l'avait avouer a personne, meme pas a Bella, l'idee d'avoir quelqu'un a ses cote lui faisait envie.

_En esperant que ce breuvage vous fasse autant de bien qu'il m'en fait.

Je constaté un changement presque imperceptible dans son comportement. Je n'y fit presque pas attention. La souffrance dans laquelle je baignai était insupportable. Mes larmes ne voulaient toujours pas s'arrêter. Je le fixa à nouveau dans les yeux. Elle mit dans se regards toute la haine qu'elle ressentais pour lui. Il avait pité d'elle ou du moin il le lui faisait croire. A moi que ses yeux ne puisse pas mentir. Je lui fit un reproche d'une voix brisée et faible:

- Content. Je crois que vous aimé voir les gens souffrir.

Enfin les larmes sur mes joues se tarrirent. Je vis qu'Elio était partit chercher une boisson. Je connaissais cette boisson. Un truc fort un genre de wisky humain mais en beaucoup plus fort. Je le pris et l'avala d'un seul trait. Le liquide me brula la gorge mais je n'en avais rien à faire. Tout à coup je me suis mise à adoucir mon regard et à être reconnaissante. Pourtant je ne me débarasser pas de mon ressentiment. Je posa alors la question du siècle:

- Pourquoi dis tu cela ? Tu n'a pas l'air d'avoir des problèmes.

Mon ton étais ironique. Au point ou j'en étais autant y aller jusqu'au bout. Enfin mon esprit s'engourdit, les souvenirs et la douleur se calmère. Je lui glissa un petit "merci". Quand je replongea mon regard rivière dans le feu du sien j'y vis une chose bizarre. Un regard que je n'avais vu que dans un seul autre...

Avant qu'il n'aille lui chercher a boire elle lui lança dune voix brisée et faible si il était content car apparamment il aimer faire souffrir les autres. Il ne fit pas attention a cette remarque. Elle pris la boisson qu'Elio lui tendait et le bu d'un coup sec. Apres l'avoir avaler, elle se détendit légèrement. Elle lui posa alors la question fatidique sur un ton ironique. Elio leva les yeux vers elle puis se ressaya sur le fauteuil. il remarqua le tutoiement et cela le fit légèrement sourire.

_On se tutoie ? très bien....Les apparences peuvent être trompeuses...

Elle glissa un petit merci que le vampire entendit a peine, il regarda les flammes et pendant un instant son regard se perdit dans le vide et ses yeux reflétèrent la tristesse qu'il cachait depuis quelques jours. Il n'avais pas fait expret de le faire transparaître et très vite il se redressa et ses yeux devinrent a nouveau profond et mystérieux.

Mince je venais de me rendre compte que je l'avait tutoyé sans m'en rendre compte. Je chassai rapidement le sentiment de gêné que je ressentais quelques instants auparavant. Je releva les yeux sur sont visage ou les flammes reflétaient une tristesse difficilement dissimulé. Je me surpris à avoir un petit intérêt pour cela. Je l'observa attentivement. Il c'était à nouveau cacher derrière un masque d'indifférence. Finalement cet homme qui m'avait poussée à bout n'était pas si cruel que je me borné à le croire. Cela me soulagea quelque peu de savoir que la souffrance ne lui était pas inconnue. Je tournai la tête dans un geste gracieux et regarda de nouveau la lune. Une envie de liberté s'empara de moi. Mais bizarrement je me rendis compte que la solitude que je m'étais infligée me peser. Peut-être était-i temps que je me mêlé de nouveau à la société. Ma main eu alors le même réflexe que lorsque je suis absorbé dans mes pensées. Elle caressa le bijoux que je portais constamment au cou. Une parure argent et noir. Je ne me rendis pas tout de suite compte que mes pensées m'avaient complètement aspirée.

Lorsque je sortit de mon état de réflexion je le vis en face de moi. Calme et patient il semblait attendre une réponse. Il était vraiment beau dans cette lumière dispenser par le foyer. Immédiatement je chassa cette pensée de mon esprit. Priant pour qu'il ne lise pas dans les pensées je continua de le fixait mais avec cette fois tout haine avait disparut de mes yeux. D'une voix calme et plus amical je lui dit:

- Oui et mon défaut et de souvent ne m'arrêter qu'a celle-ci. Pourrai-je entendre la source de votre malheur ? Bien sur je ne vous force à rien.

Et voila la situation s'inversait; Pour une fois ces propos m'intéressait au plus haut point et je ne le quitta pas du regard. Ma main elle était toujours accroché à mon collier. Il semblait beaucoup plus sociable que moi et je ne douter pas qu'il m'explique sa situation. Seul le crépitement des flammes troublaient le silence...

La vampire lui demanda alors la sujet de ces malheurs, ses yeux ne refletait plus de la haine. Elio hesita un moment, il n'avait dit a personne pourquoi il n'allait pas bien et il ne dirait rien a cette vampire avant de l'avoir dit a Bella. Si il le faisait il se sentirait coupable d'en avoir parler a une vampire qu'il connaissait que depuis quelques heures au lieu d'en avoir parler a sa soeur de coeur en premier. Il la regarda alors.

_Peut etre un jour vous le saurez...Mais ce jour n'est pas encore arriver

On pouvait sentir qu'il etait desole, il remarqua alors sa main sur le collier. C'etait un tres beau collier semblable a celui que portait sa mere de temps en temps. Il se surpris un sourire en repensant a sa mere puis il reprit ses esprits. Les flammes crepiterent, Elio regarda les flammes un moment avant d'aller se chercher la fameuse boisson qui lui faisait tant de bien. Il regarda Mel, leva son verre puis fit un petit signe de tete.

_Aux malheurs de chacun

Bizarrement je n'étais pas furieuse qu'il ne m'ai rien dit. J'aurais du me sentir très mal et pourtant une agréable sensation de bien-être m'envahis. Surement la boisson. Je pouvais lire dans ses yeux qu'il était désoler, je me fis la réflexion que se n'était pas si grave. Vous vous rendez compte moi qui d'habitude était aussi froide que la glace je fondais devant ce mâle inconnu. C'est complètement stupide. Bientôt je vais dire que je suis amoureuse mais qu'elle stupidité. Sortant de cette réflexion insensée je vit Elio se levait et me tendre un verre de se délicieux breuvage. Je me leva et pris le verre doucement. Je fit semblant d'ignorer le contact de sa main et porta le toast avec lui:

- Oui et au rencontre par trou de mémoire !

Je souris et bu lentement cette fois. Lentement je repartis m'assoir et je suppose qu'il en fit de même. Me rasseyant dans le fauteuil je décida de détourner moi même la conversation du sujet initiale. Je souriais encore avec toujours la même mélancolie dans mes yeux rivières. La lune au dehors venait d'être caché. Au yeux des pauvre mortels j'avais disparus dans l'obscurité comme un rêve oublié. De lui on ne voyait plus que ses yeux luisant sous les flammes. Quelque peu perturbé par cette vision je dit d'une voix sereine:

- Vous avez toujours vécut ici ?

Une question stupide n'est-ce pas ?....

Elio regardait la vampire, il sentait qu'elle n'était plus aussi froide qu'au début, qu'elle s'était détendu et qu'il ne la laissait pas indifférente. Au fond de lui il souriait. Le vampire lui tendit un verre avec le même liquide que dans son verre, elle se leva et le pris en lui frôlant la main. Elle approuva le toast du vampire et en rajouter un autre. Elio lâcha un petit rire a ce toast.

_Au rencontre par trou de mémoire...

Contrairement a la derniere foism elle bu plus lentement le liquide puis repartis s'assoir. Elio but son breuvage, posa le verre sur la chemine et repartit s'assoir. Malgres le fait qu'elle sourirait, la melancolie demeurait dans ses yeux, elle devait vraiment etre tres amoureuse pour garder cette melancolie. Elle lui demanda alors si il avait toujours vecu ici. Avant de repondre, le jeune vampire passe une main sur ses cheveux puis regarda une peinture qui se trouvait au dessus de la cheminee. Cette peinture etait celle de son pere, il la regarda un instant avant de reposer ses yeux bordeaux dans les yeux bleue de la vampire.

_Depuis que je suis né.

Délicatement je posa le verre sur une petite table qui se trouvait près de mon fauteuil; Je suivit son regard et aperçut dans l'obscurité un portrait d'un vampire assez âgé. Je me demandai se que se tableau representait pour lorsqu'il me dit qu'il avait vécut ici depuis son enfance. Personnellement je ne pouvais pas croire qu'une personne aime rester toute sa vie au même endroit. Cela me faisais l'effet d'un emprisonnement. Bien entendus je ne fit pas par de ma façon de pensée à mon interlocuteur et me contenta d'un sourire de compréhension. Mon regard revint sur le tableau, le vampire représenté présentait quelque ressemblance avec celui qui se tenait face à moi. Surement un membre de sa famille. Quand mes yeux revint à lui je me rendit compte qu'il m'observais toujours de son regard bordeau. Bizarrement je crus qu'il essayai de sonder mon âme et de deviner mes pensées. Après m'être dit que je délirais je lui dit ironique:

- Vous avez du en voir du monde. Vous ne vous êtes jamais sentit prisonnier ?

Après ma blague à deux sous j'avais reprit un air sérieux. Son point de vue m'intérrésait. Instinctivement ma main tripota à nouveau mon collier...

Elio voyait bien que Mel essayait de voir ce que representait le tableau...il est vrai qu'au premier regard, il etait difficile de savoir que le vampire qui se trouvait sur la peinture etait son pere. Il se ressemblait un peu. Elle lui demanda alors sur un ton ironique si il ne s'etait jamais sentit prisonnier. Il reflechit un instant a la question...il avait toujours vecu ici et jamais il ne s'etait senti prisonnier car il avait fait toujours ce qu'il voulait sauf pendant les moments ou son pere lui apprenait le maniement des armes. En ce qui concerne voir du monde...a part son pere, les quelques amis de ce dernier et Bella, il n'avait pas vu grand monde.

_Non...j'ai toujours fait ce que je voulait...

Il sentit qu'elle etait interesser par sa reponse. Il la vit tripoter a nouveau son collier, c'etait surement un tic qu'elle avait dans des moments particuliers...sa mere faisait pareil, elle tripotait son collier quand elle etait anxieuse ou alors melancolique. Il esquissa un sourire.

_Peu de gens s'aventure a me parler.... Il faut dire que je ne suis pas commode

J'avais encore plus de mal à le comprendre. En vérité plus j'essayais et plus je coulé dans une océan de question. Enfin s'il pouvait faire se que bon lui semble cela devait durement l'empêcher de se sentir pris au piège. Moi je n'avais pas pu rester dans cette endroit. Pourtant j'y étais revenu fatalement. Mon passé avait semblé me rattraper. La suite me tira un grand sourire. Peut commode était une expression un peu faible en effet. Je ne pu retenir de m'exprimer:

- Je n'avais pas remarqué. Enfin je crois que nous avons cela en commun.

Outre le fait du caractère peu commun. Particularité qu'il semblaient partager, une aura peu commune s'étendait autour du vampire. Pour moi en tout cas cette aura m'inspirait confidence. Je repensai tout à coup à Aleadda. Elle aussi avait une aura semblable. Cela faisait longtemps que nos route ne c'était pas recroiser. Soudain une question qui relança quelque peu le douleur de mon cœur me tracassai. Je ne pu retenir une seconde de plus celle-ci:

- Vous semblez souffrir de la solitude. Personnellement elle est devenue ma plus grande amie. Mais n'avez vous pas quelqu'un pour partager votre vie ?

J'étais consciente de l'indiscrétion de ma question mais ma grande curiosité me souffler que peu être était-ce la, la source de son malheur. Relevant les yeux je les planta dans les sien et essaya d'y décelé une réponse...

Elio concluat d'apres la question de la vampire que cette derniere etait surement partie puis revenu chez les Denali. Il se promit de poser la question a Bella, elle devait surement etre au courant ! Elio ne put s'empecher de sourire lorsque Mel lui lanca la remarque puis lui dit qu'ils avaient ca aussi en commun.

Puis elle lui posa une autre question. Elio remarqua que cette question la tracassait et lui faisait mal au coeur. Elle lui demanda si il avait quelqu'un pour partager sa vie. Le jeune vampire lacha un petit rire, les flammes eclairaient son visage et le sourire qui etait sur son visage le rendait plus beau que jamais.

_Si je partageais ma vie avec quelqu'un, je ne serait surement pas la...

La vampire posa son regard dans le sien, il voyait qu'elle essayait de voir le fond de sa pensee, ou de deceler une quelconque reponse. Cela le fit rire interieurement, il n'avait encore vu personne d'autre a part sa soeur de coeur ayant la capacite de deceler ce qu'il cachait derriere sa carapace quasi-indestructible.

[comme je suis trèèèèèèèèèèès gentille je te rép avant d'aller me coucher ^^]

Je médita sur sa réponse. Oui cela semblait vrai. Finalement ils en avaient des choses en commun. Se qui me surpris un peu. Au premier abord il semblait assez sociable mais lui aussi savait très bien contourné les questions personnels. Cela me fit sourire malgré moi. Pourtant cela me semblais étrange qu'il vampire comme lui soit seul. Enfin je me douter que énormément de femmes le désirait. Pourtant malgré son physique avantageux se n'était pas sa qui m'attirais vers lui. Je pense plutôt que le secret réside dans son âme. Enfin je le connais que depuis quelques heures. Histoire d'alimenter la conversation je lui demanda d'une voix amusée:

- Et ou sommes nous exactement ?

C'est vrai que cette pièce ne me rappeler rien de connu. Surement un bureau. Pourtant je jouais souvent dans le Manoir enfant et je ne me souvient pas du tout de cette pièce. Mais je n'avais pas explorer tout le Manoir alors je tenais à me renseigné. Je distingea qu'il semblait plus detendu qu'au début de notre conversation et même si la conversation était irnique il avait perdu son ton arogant qu'il arborait tout a l'heure. La lune elle semblait décliné de plus en plus. Pour la première fois depuis le début de la conversation je me demandai qu'elle heure était-il ? ...

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